jeudi 26 février 2009

Les gens oublient que nous sommes des professionnels bien entraînés


Karaté shotokane, zen kwun do, kick boxing… Rida Mourak, 35 ans, collectionne les disciplines en arts martiaux. Lui qui a passé deux ans en Thaïlande pour étoffer son muay thaï va affronter le Mexicain Fernando Saucedo dans la catégorie 83 kilos. Entretien avec le seul entraîneur marocain de Jiu-Jitsu brésilien.

Quel effet cela vous fait de combattre au Maroc ?

Evidemment, de la fierté. J'espère surtout que cette soirée va m’aider à trouver des sponsors pour la suite de ma carrière.

Ce style de combat est-il dangereux ?

Avant, oui. Maintenant, on a établi des règles en interdisant certains coups, et en introduisant du matériel de protection, sans oublier la présence des juges. Le combattant peut arrêter le combat lui-même en tapant successivement deux fois, sur l’adversaire, sur lui ou au sol, tandis que l'entraîneur n’a qu’à jeter une serviette blanche.

Que répondez-vous à ceux qui accusent le MMA d’être trop violent ?

On a déjà entendu ça pour plusieurs sports de combat. La boxe était considérée comme un sport dangereux. Les gens oublient que nous sommes des professionnels bien entraînés. Pour nous, combattre est comme un jeu d’échecs.